Le traumatisme physique

Le chapitre concernant les blocages articulaires et musculaires -vertébraux et autres- d’origine traumatique résulte des observations des auteurs. Les textes classiques n’en font pas mention.

Les blocages articulaires et musculaires (c’est-à-dire une limitation de leur mobilité) causés par des chutes, des chocs ou des faux mouvements sont corrigés à partir du centre de la cheville (voir chapitre XV : le traumatisme physique)

Contrôle général

Le thérapeute interroge la SURFACE (EPIDERME) sur tout le pourtour de la cheville avec un doigt placé transversalement sur l’extrémité de la malléole, un autre juste en dessous (voir la photo 1). Il garde une main sur la zone bloquée de la cheville, l’autre descend le long du BORD LATERAL du corps, en surface. Cette seconde main n’indique pas la localisation du blocage traumatique mais sa HAUTEUR dans le corps.

Le thérapeute n’a pas la nécessité de connaître la localisation précise du blocage pour le corriger (elle peut être retrouvée par une interrogation verticale au niveau osseux ou musculaire dans la bande horizontale passant par la zone de correction sur le bord latéral du corps) (la photo 2 montre la correction du blocage de la vertèbre L3 à gauche).

La ZONE VERTEBRALE T4-T5 est le CENTRE MECANIQUE de la colonne vertébrale.

Interrogation de la surface de l'épiderme sur tout le pourtour de la cheville
Correction du blocage de la vertèbre L3 à gauche

Contrôle spécifique

Le thérapeute pose ses doigts à plat longueur sur la zone T4-T5 et interroge la SURFACE (épiderme) avec une impulsion dirigée vers le haut (voir la photo 3). Pour être interprété correctement, l’éventuel blocage doit seulement apparaître dans cette direction (et pas dans la direction indiquée, par exemple, sur la photo 4).

Photo 3
Photo 4

Le thérapeute peut interroger une moitié de la zone pour déterminer le côté du blocage. Si cette zone est libre, il ne trouvera aucun blocage TRAUMATIQUE au niveau de la colonne vertébrale et des membres inférieurs ni une perturbation des mouvements énergétiques de l’occiput et du sacrum, et vice versa.

L’absence de blocage du centre T 4-T 5 chez un patient souffrant de douleur de la colonne vertébrale indique qu’elle n’est pas due à un traumatisme physique, mais plutôt à une perturbation d’une fonction énergétique (par exemple, le foie, le grand intestin, les glandes parathyroïdes…) ou une lésion structurelle (hernie discale, fracture de compression vertébrale…).

Si le blocage T 4-T 5 persiste après le traitement, un problème d’asymétrie visuelle ou d’appuis plantaires ou alors de mauvaise occlusion dentaire doit être envisagé.